Le voyage : Buenos Aires, New York, Honolulu, par Ines Platel (ړײ)

Tout ce qu'il faut savoir sur Buenos Aires

Buenos Aires est une ville animée qui semble ralentir un peu le rythme le dimanche. La ville dispose d'un service de métro complet qui commence au petit matin et se termine vers 22 ou 23 heures. À cela s'ajoutent des centaines de lignes de bus qui fonctionnent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, de sorte que vous ne trouverez jamais les rues complètement vides. Les « Porteños », les habitants de la ville, sont plutôt noctambules : ils dînent tard, même en semaine, et restent dehors jusqu'au lever du soleil le week-end.
LA MEILLEURE SAISON: Ne manquez pas de découvrir Buenos Aires au printemps (de septembre à octobre). Le temps est ensoleillé mais pas trop chaud, ce qui est idéal dans une ville où les déplacements à pieds sont nombreux ou même lorsque vous restez debout dans une rame de métro. Le printemps est aussi l'époque où la ville est en fleur, couverte d'arbres fleuris qui mettent magnifiquement en valeur les rues de Buenos Aires.
FESTIVITÉS : Si vous êtes cinéphile, le Festival international du cinéma indépendant de Buenos Aires (BAFICI) se déroule chaque année en avril et accueille des centaines de films et de conférenciers. Si vous préférez une ambiance plus festive, l'annuelle Marcha del Ogullo (la Marche des Fiertés) a lieu tous les ans, en novembre. Le défilé débute par une fête sur la Plaza de Mayo et couvre plusieurs pâtés de maisons.
SPÉCIALITÉS : L'Argentine est célèbre pour sa viande, vous ne pouvez donc pas visiter Buenos Aires sans vous rendre dans un restaurant de parilla, de préférence un Tenedor Libre (à volonté) pour y déguster une variété de viandes et de morceaux différents. Le steak est un incontournable, mais ne manquez pas d'autres spécialités locales telles que le boudin et la provoleta, un fromage grillé qui accompagne les viandes. Les empanadas et la glace artisanale sont les secondes spécialités les plus populaires et délicieuses, alors assurez-vous d'y goûter aussi.
ARTISANAT LOCAL : Dirigez-vous vers le gigantesque marché en plein air de San Telmo, qui a lieu tous les dimanches. Vous pourrez facilement passer des heures à contempler des objets artisanaux peints à la main, des bijoux artisanaux, de la maroquinerie de très bonne qualité et bien plus encore. Soyez prêt à négocier et à garder un œil sur vos affaires. Bien que parfaitement sûr, ce marché est toujours bondé et les pickpockets sont connus pour surveiller ceux qui sont trop absorbés par les marchandises locales pour faire attention à leur sac.
LE CONSEIL ÉCOLO : Ne réfléchissez pas à deux fois avant d'emporter avec vous vos détritus jusqu'à ce que vous trouviez un endroit où les jeter : vous ne verrez pas beaucoup de poubelles publiques dans les rues de la ville et, malheureusement, cela conduit à beaucoup de déchets. Alors n'en rajoutez pas.
POUR VOS PHOTOS : El Rosedal est une gigantesque roseraie située dans le Parque Tres de Febrero, dans le quartier de Palerme. 18 000 variétés de roses différentes s'épanouissent dans ce jardin. Vous y trouverez beaucoup d'arcades, de bancs et de fontaines entourés de roses, idéal pour réaliser la photo parfaite.

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New York : la balade des gratte-ciel

« I want to be a part of it, New York, New York... » Je viens d’arriver et Sinatra s’invite dans ma tête. À peine le temps de fredonner la chute que je manque moi-même de choir sur le bitume, heurtée par un passant venant en sens inverse. Précepte de survie numéro un sur les trottoirs de Manhattan, à la sortie des bureaux : s’insérer dans le flot des piétons, serrer sa droite et regarder devant soi. On a beau connaître les règles, la verticalité des lieux vous happe malgré vous, et vous ramène inexorablement tête penchée, le nez en l’air. « New York, New... » Deuxième choc. « Vous avez failli me tuer ! », s’exclame l’autochtone bousculé mais amusé. Solliciter ses cervicales pour admirer l’architecture trahit immanquablement le touriste. Pour voir la ville comme un local, il faut vivre perché. Investir les rooftops, ces bars et restaurants qui parsèment ses toits. L’écrivain Adam Gopnik, collaborateur du New Yorker, les tient pour une expérience fondamentale de la métropole, dont il compare les habitants à des marins se saluant depuis le mât de leurs bateaux respectifs. « On vit toujours à 100 km/h. Se poser en hauteur, c’est un peu comme être en vacances », me confie une attachée de presse. Direction le salon de Ning, le bar-terrasse du Peninsula Hotel, au croisement de la 5e avenue et de la 55e ouest. On pense d’abord avoir choisi une plateforme bien modeste, à voir l’élévation des buildings alentour (la Trump Tower ou le 432 Park Avenue, une baguette de 426 m, la plus haute des tours résidentielles de New York). Erreur. Il suffit de se pencher à la balustrade pour réaliser que la terrasse est un nid d’aigle. Et prendre du même coup la mesure de la folie des hauteurs. « The sky is the limit », dit-on dans cette cité où la taille des gratte-ciel est indexée sur le cours du dollar et la foi de l’Amérique en l’avenir. La « ville debout » de Louis-Ferdinand Céline, première vision des migrants qui débarquaient jadis en rangs serrés à Ellis Island, est, plus qu’un programme architectural, une illustration littérale du rêve américain et de sa promesse d’ascension sociale. Après le marasme des années 1970-1980, qui avait mué Manhattan en un coupe-gorge, le nouveau boom financier et immobilier a signé la reprise de la « course vers le ciel ». Le 432 Park Avenue et le One WTC (bâti sur les cendres du World Trade Center, et devenu le plus haut bâtiment de l’hémisphère Nord ) comptent parmi les derniers-nés. Pareils accès de fièvre bâtisseuse frappent périodiquement New York. Dès 1904, Henry James, de retour au pays après vingt ans d’absence, restait saisi devant les nouveaux buildings, dans un mélange de fascination-répulsion pour ces « extravagantes épingles plantées dans un coussin qui en était déjà trop hérissé ». À l’époque, l’invention de l’ascenseur et des ossatures en acier, conjuguée à la pression foncière, avait déterminé le destin vertical de la ville. Le Flatiron est le plus beau vestige de la période. Du haut de ses 87 m, il était, à son inauguration en 1902, le plus haut building à l’extérieur de Wall Street. À ses abords immédiats, l’obsession pour la rationalisation de l’espace s’incline devant les impératifs de la contemplation : deux esplanades ont été aménagées autour, avec tables, chaises et chargeurs de téléphone, pour prévenir tout épuisement de batteries dû à un excès de selfies devant le mythe architectural. C’est que le Flatiron est un vrai bijou, avec son allure de palais de la Renaissance italienne, revu et corrigé par la topographie new-yorkaise. L’intersection entre Broadway et la 5e avenue lui donnent un profil inimitable, « comme la proue d’un paquebot monstrueux, l’image d’une Amérique nouvelle encore en gestation », disait de lui le photographe Alfred Stieglitz. Une forme de « fer à repasser », « flat iron », qui marqua tant les esprits qu’elle valut au building, initialement appelé Fuller, d’être rebaptisé. Dans le hall, accessible au public, des photographies d’époque retracent sa construction, accompagnées de la une du magazine Leslie’s weekly de février 1902, qui titre sur le « dangereux couloir de tornade autour du Flatiron ». Selon la légende, les habitants étaient persuadés que le building allait être emporté par les vents.

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Voyage à Honolulu, coeur vibrant d'Hawaï

La ville d'Honolulu est le cœur d'Hawaï et rassemble tout ce que nous aimons de l'archipel.
L'ATMOSPHÈRE : Honolulu est la plus grande ville de l'État d'Hawaï. Elle est souvent considérée comme le cœur de l'archipel. C'est une ville dynamique et désordonnée qui abrite pourtant d'innombrables trésors de la nature.
QUAND PARTIR ? Honolulu est propice au voyage en toute saison. Mais si vous souhaitez éviter la saison des pluies, assurez-vous de visiter la ville entre avril et octobre.
OCCASIONS SPÉCIALES : Anniversaires, lunes de miel et babymoons, ces lunes de miels organisées avant l'arrivée de bébé, ont ce quelque chose en plus lorsque vous êtes à Hawaï.
DÉCOUVRIR HAWAÏ DANS L'ASSIETTE : À Honolulu, ne manquez pas de goûter au porc halua, cuit dans un imu traditionnel hawaïen, un type de four enterré. Ce plat est presque toujours servi lors d'un luau, une fête hawaïenne. Le goût et la texture fondante de la viande est incomparable. En accompagnement, essayez le poï, une mixture violette gluante, qui constitue le repas par excellence des Hawaïens.
SOUVENIRS DE HONOLULU : Comme votre hâle doré va faire des jaloux, pensez à offrir à votre famille et vos amis un petit souvenir d'Honolulu. Ramenez-leur une boîte de chocolats recouverts de noix de macadamia ou bien les biscuits sablés de Honolulu Cookie Company, une institution sur l'île. Bon plan : vous pouvez obtenir des échantillons gratuits dans tous les magasins de la marque.
VOYAGER EN RESPECTANT LA PLANÈTE : Vous passerez certainement une partie de votre séjour à profiter du soleil sur les plages de sable blanc ou à nager dans les eaux turquoises d'Hawaï. Pour protéger à la fois votre peau et l'environnement, appliquez de la crème solaire biodégradable et non chimique comme celle de chez Reef Safe, qui respecte les coraux et la vie marine.
DES PHOTOS ÉPOUSTOUFLANTES : En quête de la photo parfaite ? La célèbre façade rose du Royal Hawaiian Hotel de Honolulu, avec le Diamond Head Crater et la plage Waikiki en arrière-plan devrait combler vos envies. Vos amis sauront immédiatement que vous vous êtes baladés à Oahu.

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